Le JPE

Un journal en ligne où les enfants sont rédacteurs.
Peut-être cherchez-vous le JDE ? C’est par ici !

Cet article a été rédigé par un enfant du primaire dans le cadre d’un projet d’écriture créative et pédagogique. Il peut contenir des erreurs de syntaxe, d’orthographe ou des imprécisions de contenu. Nous vous encourageons à prendre en compte le contexte et à apprécier l’article malgré ces éventuelles imperfections.

Ce jeudi 16 mars 2023, le cycle 5/6 de l’Institut de l’Annonciation est parti visiter un lieu historique : l’Hôpital Notre-Dame de la Rose. Ce bâtiment historique est un héritage du Moyen Âge. En plus d’une visite des lieux, les élèves ont pu s’essayer à l’écriture et la cuisine à la manière de cette époque.

À travers cet article, nous allons vous faire découvrir nos découvertes.

Le Moyen Âge

Auteurs : Ibrahim, Andro, Souleymen

Contrairement à ce que l’on pense, le Moyen Âge était une période absolument magnifique. Cette période a tout de même duré 1000 ans.

Le Moyen Âge commence à partir de l’année 476 : à la chute de l’Empire romain d’Occident. Les historiens utilisent souvent l’année 1492 pour la fin de cette période : la découverte de l’Amérique.

C’était l’époque des chevaliers, des châteaux forts, des guerres, etc.

À partir de 2 ans et demi, les enfants devaient travailler. Les enfants travaillaient jeunes, car l’espérance de vie n’était pas aussi longue qu’aujourd’hui : entre 45 et 50 ans. Une des raisons était qu’ils n’avaient pas assez d’expérience en médecine.

À cette période primitive, les chevaliers portaient une cotte de mailles qui pesait environ une quarantaine de kilogrammes. Les poids additionnés du chevalier et de son équipement devaient être très lourds pour le cheval qui devait tout porter (le poids du chevalier, la cotte de mailles du chevalier, et celle du cheval). En moyenne, un chevalier et son équipement devaient probablement peser 110 kilogrammes.

À cette époque, les habitants buvaient peu d’eau. En effet, l’eau était très polluée : ils y jetaient leurs ordures. Les gens buvaient à la place du vin, de l’alcool ou du jus.

Au Moyen Âge, la société est divisée en plusieurs catégories. On pourrait les représenter sous forme d’une pyramide. Cela s’appelle une pyramide féodale.

En haut de cette pyramide, on retrouve le roi. Parmi ceux qui sont inférieurs à lui, on retrouve les grands seigneurs, les seigneurs, les simples chevaliers, et en dernière position, on retrouve les personnes les moins importantes, les paysans.

Pour notre part, nous ne voudrions pas vivre au Moyen Âge, car nous n’avons pas envie de travailler à 2 ans et demi et de nous marier à 10-12 ans.

Le gouteur 

Auteurs : Alban, Eden, Riad, Arthur

Au Moyen Âge, il existait des gouteurs, car les nobles avaient peur qu’on les empoisonne. Le gouteur est une personne qui déguste la nourriture avant les nobles. Souvent, les gouteurs sont des pauvres qu’on allait chercher dans la rue. Cela arrangeait tout le monde : les pauvres étaient contents, parce qu’ils pouvaient déguster un bon repas et en même temps les nobles avaient des gouteurs.

Les personnes empoisonnaient les nobles, car elles ne les aimaient pas pour leur richesse. Elles utilisaient le poison pour que personne ne découvre le coupable du meurtre.

Nous pensons que le métier de gouteur était utile. Mais pour les pauvres, ce n’était pas bien, car les personnes empoisonnaient la nourriture pour essayer de tuer les nobles, sauf que c’était souvent le gouteur qui en mourait.

Ce meuble permettait de protéger le repas une fois qu’une partie avait été servie au gouteur : les plats étaient enfermés dans le meuble jusqu’à ce que le gouteur reparte en bonne santé.

Le coffre 

Auteurs : Alban, Eden, Riad, Arthur

Dans l’hôpital Notre-Dame de la Rose, il y avait des sœurs qui gardaient des parchemins importants ou des objets de valeur.

Ces documents étaient conservés dans un meuble très particulier : un coffre. Sur ce coffre, il y avait 3 serrures auxquelles correspondaient 3 clés. Trois sœurs différentes gardaient les clés afin de garantir la sécurité du coffre.

Nous pensons que ce coffre était très utile pour protéger les objets de valeur et les parchemins importants. Le fait d’avoir trois serrures et trois clés, gardées par des sœurs différentes, garantissait une grande sécurité et empêchait toute personne malintentionnée de voler ou d’endommager ces objets. Même si cela peut sembler compliqué à gérer, cela assurait une meilleure sécurité qu’une seule serrure et une seule clé.

Les tâches des sœurs

Auteurs : Riad, Eden, Arthur, Alban

Cet hôpital était dirigé par 15 sœurs :

  • Il y avait 2 sœurs qui s’occupaient de la cuisine.
  • Il y avait 2 sœurs qui s’occupaient de la médecine.
  • Il y avait 1 sœur qui s’occupait de l’église.
  • Les autres sœurs les aidaient.

Nous croyons qu’elles n’étaient pas assez nombreuses pour gérer tous les patients de l’hôpital Notre-Dame de la Rose.

La salle des tableaux

Auteurs : Andro, Souleymen, Ibrahim

Premier tableau :

Pour décrire ce tableau, nous allons donner un nom au personnage qui est représenté sur ce tableau. Nous allons l’appeler Josette. Ce tableau est un peu particulier : en effet, il raconte une histoire en une seule image. Lors de la visite, nous avons donc constaté que ce tableau était réalisé comme une sorte de bande dessinée.

Ce tableau a été peint pour expliquer le long chemin des sœurs pour accomplir leur fonction. Sur la gauche, vous pouvez voir que l’objectif final est d’atteindre le paradis.

Au début de sa carrière (sur la droite du tableau), une jeune femme noble, que nous appellerons donc Josette, était très riche. Sur la peinture, vous distinguerez Satan qui essaie d’influencer Josette, car il ne voulait pas qu’elle s’approche de Dieu. On imagine qu’il lui murmure de profiter de la vie en s’amusant et en faisant des activités inutiles.

Plus tard, cette noble devient une stagiaire sœur : elle décide de consacrer sa vie à Dieu. Pour cela, elle doit faire 3 vœux (3 engagements) : la pauvreté, la chasteté et l’obéissance.

Malgré l’influence négative du diable, Josette est restée sur le droit chemin, car Jésus était avec elle. Elle s’est donc relevée avec un mental d’acier et a continué sa route vers le paradis.

Nous avons été surpris, parce que nous ne savions pas qu’être sœur était difficile.

Deuxième tableau :

C’est en 1631 que la première directrice-sœur de cet établissement a intégré l’Hôpital Notre-Dame de la Rose. Elle avait 29 ans lorsqu’elle est devenue sœur directrice de l’établissement.

Sur cette représentation, on peut voir qu’elle tient un crâne. Ce crâne symbolise le fait que la mort ne prévient pas : elle peut venir à tout moment et il faut être vigilant pour ne pas aller sur le mauvais chemin.

Le bureau de la directrice

Auteurs : Souleymen, Ibrahim, Andro

Dans le bureau de la directrice, à l’entrée de sa porte, se trouve une bibliothèque remplie de livres religieux. En effet, il y avait 32 livres religieux.

Au centre de la pièce se trouve un grand livre contenant plusieurs histoires de personnes importantes qui sont décédées. Devant son bureau, il y avait une porte qui menait à une salle où les sœurs avaient le droit de parler. Cette porte n’existait pas à l’époque : c’était un mur. Sur ce mur était accroché un tableau inquiétait. En effet, les yeux de la personne représentée étaient creux. Cela permettait à la directrice d’espionner les sœurs lorsqu’elles étaient dans la salle où elles avaient le droit de parler.

La peste

Auteurs : Pedro, Sylwia, Rokaya, Blessing

La peste est une maladie apparue en Méditerranée en 541-542 qui est contagieuse et dangereuse. On meurt souvent de cette maladie après 3 à 5 jours. Cette maladie est causée par une espèce de bacille que l’on trouve chez les petits mammifères et les puces.

Il y a deux types de peste : la peste bubonique qui donne des bubons noirs aux ganglions et la peste pulmonaire qui est la forme la plus virulente de la peste et dont les symptômes peuvent inclure une coloration verte de la peau.

Afin de se protéger, les médecins de l’époque s’habillaient de la tête aux pieds. Leur tenue était constituée d’un chapeau noir, d’un masque avec un long bec d’oiseau, d’une cape et d’une tunique. Ils utilisaient également un bâton, car ils avaient peur de toucher les personnes infectées avec leurs mains.

À cette époque, on pensait que l’air contenait des miasmes, et que ce sont ces miasmes qui ont provoqué l’épidémie de peste. Le bec d’oiseau permettait selon eux de se protéger en y plaçant des fleurs et des arômes pour neutraliser les miasmes.

Les médecins utilisaient également un outil dans lequel ils mettaient du papier, puis ils le mettaient sur le feu pour que la fumée dégage les miasmes de l’air.

La pharmacie

Auteurs : Ahmet, Duha, Nisrine, Hurinaz

La pharmacie est une pièce assez étroite. Autour de cette pièce se trouvent des armoires brunes qui contiennent un grand nombre de petits pots. Ces récipients étaient munis d’étiquettes précisant le nom du contenu : par exemple, du cératum, de l’arsenic, etc. Au milieu de la salle se trouvait une table sur laquelle se trouvaient de gros pilons qui servaient à écraser les produits.

Les connaissances en médecine à cette époque étaient très limitées. Ils utilisaient donc parfois des produits qui pouvaient en réalité être dangereux ou inefficaces. Les médicaments étaient fabriqués avec ce que la nature pouvait apporter : des parties d’animaux, comme leur peau ou leur foie, et certaines plantes.

Nous avons été surpris d’entendre certaines recettes de médicaments qui étaient utilisées : comme celle qui servait à soigner la conjonctivite qui impliquait de l’eau, une hirondelle ou une pie, un crâne d’humain râpé et des excréments d’un paon mâle.

Bien que certains produits naturels soient encore utilisés aujourd’hui, nous ne nous appuyons plus sur les médicaments du Moyen Âge, car ils étaient souvent dangereux pour la santé. Nous sommes étonnés de voir que des produits potentiellement toxiques étaient utilisés pour soigner les malades à l’époque.

L’écriture

Autrices : Sara, Nisanur, Aleyna, Selin

Au Moyen Âge, les hommes utilisaient des plumes ou des calames pour écrire. Ils plongeaient ces instruments dans de l’encre spécifique faite avec du brou de noix.

Au début du Moyen Âge, c’était surtout le parchemin qui était utilisé pour écrire. Le papyrus était plus rare, car cette matière était fragile. Le parchemin était fabriqué à partir de la peau d’animaux, tandis que le papyrus était fabriqué à partir d’une plante. À cette époque, les feuilles telles que nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas.

L’orthographe n’existait pas au Moyen Âge, et la façon d’écrire était également différente : les lettres n’étaient pas jointes.

Nous pensons que l’écriture au Moyen Âge était difficile, car nous ne sommes pas habitués à tremper une plume ou un calame dans un pot d’encre à base de brou de noix. Nous vous recommandons de visiter l’Hôpital Notre-Dame à la Rose.

L’église

Auteurs : Pedro, Sylwia, Rokaya, Blessing

L’église était la seule partie de l’Hôpital Notre-Dame de la Rose qui était ouverte au public, et tout le monde pouvait y entrer, même les malades. Si un malade ou un pauvre y entrait, les sœurs en prenaient soin, leur donnaient un bain et leur donnaient de la nourriture. Cependant, il convient de noter que seuls les vrais pauvres et les vrais malades recevaient ces soins.

Au Moyen Âge, la religion chrétienne était largement pratiquée en Belgique, et il y avait donc beaucoup d’églises à cette époque. Cependant, celle de l’Hôpital Notre-Dame de la Rose était prestigieuse et destinée à attirer davantage de fidèles pour ne pas les perdre face à l’émergence de nouvelles pratiques religieuses, comme la religion protestante.

Dans l’église de l’hôpital, il y avait un petit espace pour confesser ses péchés au prêtre : le confessionnal. La personne qui souhaitait se confesser interpelait d’abord le prêtre afin de pouvoir se confesser auprès de lui. Ensuite, le prêtre l’accompagnait dans l’espace de confession. La personne se baissait et fermait la petite porte pour que personne ne puisse entendre leur conversation. Le fidèle commençait alors à se confesser et à décrire ses péchés, tels que le mensonge, la gourmandise, etc. Si le péché était grave, le prêtre pouvait ordonner au fidèle de prier un certain nombre de fois à titre de punition.

Lorsque des malades souhaitaient assister à la messe, ils étaient placés dans une salle privée pour éviter toute contamination aux autres fidèles.

Le dortoir/les chambres

Auteurs : Ahmet, Duha, Nisrine, Hurinaz

Le dortoir est un lieu où se trouvent deux chambres qui appartenaient aux sœurs.

Dans la première chambre, il y a un lit inconfortable fait de paille et un coussin très dur. La couverture semble très fine et peu confortable. Cette chambre est très religieuse, avec une croix et un tableau représentant Jésus.

En revanche, la deuxième chambre nous a semblé beaucoup plus confortable. Le lit est équipé d’un matelas et d’un coussin beaucoup plus doux que dans l’autre chambre, avec une couverture plus épaisse. De plus, cette chambre est équipée d’un robinet fonctionnel. Comme dans l’autre chambre, il y a une croix avec une peinture de Jésus, mais aussi une pomme dorée (apparemment un reste d’une exposition contemporaine). Ces deux chambres sont différentes, car la première est plus ancienne que la deuxième.

La tenue des sœurs

Autrices : Selin, Nisanur, Aleyna, Sara

Nous avons pu constater que la tenue traditionnelle des sœurs était assez lourde, pesant au moins 5 kilos. Malgré cela, elles la portaient en permanence lors de toutes les tâches qu’elles effectuaient, même les plus fatigantes telles que le jardinage.

Les couleurs principales de cette tenue sont le bleu marine, le noir et le blanc. Les sœurs portent également un pendentif en forme de croix. La tenue des sœurs est composée d’une cape en laine, d’une longue robe bleue ou noire, d’un foulard blanc et de bottes noires.

Le bâtiment 

Auteurs : Pedro, Sylwia, Blessing, Rokaya

Ce bâtiment a une histoire riche et variée que nous allons vous expliquer. Il est immense et comprend plusieurs parties : la ferme, l’église, la chambre des sœurs, la glacière, la pharmacie, la salle de soins pour les sœurs, la salle de soins pour les malades, etc.

Ce bâtiment a été construit par Arnould, un chevalier qui souhaitait se rendre au paradis en aidant les autres. À l’époque, on croyait que faire du bien aux autres et aider les personnes dans le besoin était la meilleure façon d’y arriver.

Arnould a donc décidé, avec sa grande fortune, de faire un don à son épouse Alix pour qu’elle construise un hôpital qui aiderait les pauvres et les nécessiteux. Alix a décidé de réaliser ce vœu en utilisant l’argent pour construire cet hôpital.

Aujourd’hui, des siècles plus tard, l’hôpital est toujours debout, mais il sert maintenant de musée que tout le monde peut visiter.

La salle de soins

Auteurs : Pedro, Sylwia, Rokaya, Blessing

La salle de soins est un endroit très particulier, car elle ne ressemble pas aux salles de soins que nous connaissons aujourd’hui.

Elle comportait neuf lits, chacun pouvant accueillir trois personnes, à l’exception d’un lit qui était réservé à une seule personne. Chaque lit était recouvert d’une couverture rouge qui permettait de masquer les taches de sang, par exemple.

Les patients étaient placés selon leur état de santé : la personne la plus gravement malade était placée du côté du couloir, suivie d’une personne malade, mais pas autant que la première, et enfin une troisième personne présentant de petits symptômes. Cela permettait de gagner de l’espace et de pouvoir accéder facilement au patient le plus gravement atteint.

Le lit situé au milieu du couloir était réservé à une seule personne. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cela n’indiquait pas que cette personne était importante, mais plutôt qu’elle était sur le point de mourir. Un prêtre était alors appelé pour administrer les derniers sacrements à la personne avant son décès.

La salle des soins des sœurs

Auteurs : Ahmet, Hurinaz, Nisrine, Duha

Dans la salle de soins, des sœurs se trouvent 3 lits équipés chacun d’une bassinoire. À côté des lits, il y a des commodes contenant des médicaments. À gauche de la salle se trouve une toilette. Des tableaux représentant des figures religieuses sont accrochés aux murs. À côté de chaque lit se trouvent des chaises. Il y a également une armoire contenant des vêtements identiques.

Une directrice nommée Charlotte est décédée dans l’un des lits, et ils ont placé sa photo à côté de ce lit.

Nous avons vu une pancarte qui disait : « Le plaisir de mourir sans peine est bien la peine ».

Nous trouvons cela pratique, car les patients peuvent facilement se rendre aux toilettes et réchauffer leur lit. Nous sommes étonnés par le poids des vêtements.

Conclusion

Cette visite était incroyable : nous avons retenu que le Moyen Âge est une période fascinante et parfois difficile.

Nous avons appris que les personnes qui habitaient dans cet hôpital étaient très courageuses et qu’elles se dévouaient corps et âme pour aider les malades et les pauvres. Ils n’avaient pas autant de technologies qu’aujourd’hui, mais ils avaient un grand cœur.

Nous sommes également impressionnés par la beauté de l’hôpital et par la façon dont il a été construit il y a si longtemps. C’est incroyable qu’il soit encore debout après toutes ces années !

En visitant les différentes salles de l’hôpital, nous avons pu voir à quoi ressemblait la vie dans le passé.

Enfin, nous espérons pouvoir y revenir un jour et continuer à explorer son histoire fascinante.


par

Commentaires

3 réponses à “À la découverte de l’Hôpital Notre-Dame de la Rose”

  1. Avatar de Véronique
    Véronique

    Bravo pour ces magnifiques articles !
    Ils sont riches en informations et très intéressants !
    Ils m’ont donné l’envie d’aller visiter les lieux.

  2. Avatar de
    Anonyme

    Créatif et inspirant.

  3. Avatar de Christine

    Merci les amis de ces retours si enthousiastes de la journée que vous avez passée à Lessines. On a passé un très bon moment en votre compagnie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :