- Auteurs : écriture collaborative, classe de P5/6
- Ecole : Institut de l’Annonciation, M. Vincent

Ce lundi 03 avril, à l’Institut de l’Annonciation, la classe de 5e et 6e primaire de M. Vincent a eu l’honneur de recevoir en classe un journaliste du journal L’Écho : vous trouverez ses articles et une courte présentation ici. Nous lui sommes particulièrement reconnaissants d’avoir accepté de venir nous voir, malgré son travail. Cette visite a pu être organisée grâce au projet intitulé « Journalistes en classe ».
Avant de le recevoir, nous avons rédigé un ensemble de questions que nous lui avons envoyées la semaine précédente. Ces questions étaient faciles à rédiger, car nous avons déjà une certaine expérience dans l’écriture d’articles, grâce à notre journal de ligne, le JPE. Notre travail quotidien de journalistes amateurs nous a donné envie d’en savoir plus sur ce métier important. Vous pouvez consulter nos questions ici.
Nous vous proposons à présent de découvrir à travers cet article les différentes découvertes que nous avons faites sur le métier de journaliste. Cet article a été rédigé de façon collaborative : nous avons tous travaillé dans un seul document numérique pour obtenir ce que vous allez lire à présent.
Présentation du journaliste : Gilles Quoistiaux
Notre journaliste invité s’appelle Gilles Quoistiaux. Il travaille pour le journal l’Écho : un journal quotidien pour la Wallonie et Bruxelles. Monsieur Quoistiaux y travaille depuis 1 an et demi. Avant ça, il a travaillé pour le journal « Trends Tendance » qui regroupait moins de personnes : il n’y a qu’une dizaine de journalistes, alors qu’à l’Écho ils sont une soixantaine de reporters.
Précédemment, il travaillait dans le secteur de la technologie. À ce moment-là, il a été amené à voyager en Chine et aux États-Unis.
Il avait une passion pour son métier depuis son plus jeune âge. Il exerce son métier depuis 15 ans. Il a fait des études de droit et 1 an de journalisme.
Ce que monsieur Quoistiaux aime le plus dans son métier, c’est l’indépendance et la liberté de la presse. Ce qu’il aime le moins, c’est la pression.
L’article le plus long et le plus dur qu’il a écrit est une enquête sur une arnaque de cryptomonnaie. Il a d’ailleurs réalisé un podcast de plusieurs épisodes de 20 à 30 minutes. On peut les trouver sur Spotify (lien).
Avec ses collègues, il a participé à la création d’un Webtoon : nous avons donc découvert qu’il est possible de créer des formats d’article différents. Nous sommes intéressés par cette idée et allons peut-être aussi utiliser la bande dessinée pour présenter une information. Pour voir le Webtoon, c’est par ici.
Un Webtoon est une sorte de bande dessinée publiée en ligne. Elle peut se créer, par exemple, à partir d’une application.
Notre invité utilise internet comme un véritable outil, car c’est une source d’informations énorme où il y a tout ce qu’il faut. Ce dont monsieur Gilles a besoin pour écrire un article est seulement son ordinateur et quelques outils comme un carnet et un bic.
Le métier de journaliste
En Belgique, la presse est libre ! De ce fait, ce métier est facile. Malgré tout, parfois, ce métier enclenche certaines difficultés. Par exemple, c’est un travail exigeant : il faut de la précision, être capable de s’exprimer correctement (surtout par écrit), etc. On a été surpris d’apprendre que notre journaliste s’est fait passer pour quelqu’un d’autre afin de découvrir la vérité sur un sujet qu’il devait traiter.
Pour exercer ce métier, on peut faire des études de journalisme, mais ce n’est pas obligatoire. D’autres études peuvent amener au journalisme. Par exemple, des études de droit. En effet, les journaux sont à la recherche de personnes spécialisées dans certains domaines.
Pour être journaliste, voici quelques qualités indispensables : s’intéresser à l’actualité, être curieux, être créatif, être débrouillard, etc.
L’avantage de ce métier, c’est de pouvoir travailler n’importe où. Cependant, ils doivent toujours revenir à la rédaction. La rédaction, c’est l’endroit où les journalistes se réunissent. Le métier de journaliste permet parfois de voyager selon le type de journal pour lequel on travaille. Par exemple, monsieur Quoistiaux travaille pour un journal qui parle d’actualité belge, il ne voyage pas. Lorsqu’il travaillait pour un journal qui parlait de technologie, il devait voyager.
Beaucoup de personnes pensent que le métier de journaliste est payé par d’autres personnes que le patron. En réalité, pour qu’un journaliste soit indépendant, c’est le journal qui le paye. En aucun cas, cela ne peut être d’autres personnes.
Il ne faut d’ailleurs pas confondre les influenceurs et les journalistes. Les influenceurs qui sont sur les réseaux sociaux postent surtout dans le but d’obtenir des vues et donc de l’argent : ils se font souvent payer par des marques pour leurs publications.
Un bon journaliste prendra toujours le temps de vérifier la source de l’information et rester indépendant.
L’information : l’importance de la recherche et de la vérification
Il y a plusieurs façons de s’informer.
Les réseaux sociaux peuvent être une source d’information. Par exemple : Tik Tok, Instagram, Twitter, YouTube et Facebook.
Il y a également les chaines de télévision comme RTL info, LN 24, etc.
Les radios aussi également des émissions d’information, comme par exemple BEL RTL.
Comme nous le disions plus haut, il est important que les journalistes vérifient l’information avant de publier leur article. Pour cela, ils peuvent appeler les personnes concernées et faire des recherches supplémentaires, sur internet par exemple.
Il faut se méfier des informations sur les plateformes sociales parce qu’il y a soit beaucoup d’influenceurs, soit des personnes qui ne font pas leur métier sérieusement. Pour vous préserver des fausses informations, nous vous conseillons de vous abonner à des comptes de professionnels.
Si le journal est publié sur un papier, à la radio ou à la télévision alors on peut être sûr que l’information est plutôt fiable, tandis que sur un site internet ou sur YouTube, il faut s’en méfier un peu.
Pour résumer, il faut toujours rechercher les sources, croiser les informations, utiliser des sites pour se protéger des fakenews.
Comment fonctionne un journal ?
Le journal l’Écho parait tous les jours, donc c’est un journal quotidien. D’autres journaux paraissent une fois par semaine, ce sont alors des hebdomadaires.
Un journal sert à informer les lecteurs sur l’actualité. Un journal coute entre 4 à 5 euros. Mais un abonnement annuel peut couter entre 350 à 400 euros. Ces journaux sont payants, parce qu’ils fournissent des informations vérifiées et qui sont écrites par des professionnels : les journaux doivent donc payer leur salaire.
Il y a différents types de journaux selon le support utilisé pour diffuser l’information : papier, télévision, radio, internet.
On peut donc acheter son journal dans des librairies, les regarder à la télévision ou encore les écouter à la radio. Maintenant, les gens utilisent en majorité internet. Dans ce cas, on peut soit le lire sur le site internet du journal ou sur l’application. En effet, la plupart des lecteurs utilisent leur téléphone. Les journalistes ont analysé les heures les plus fréquentées : de 7 h à 8 h, à la pause de midi (juste après avoir mangé), entre 19 h et 21 h.
Les journalistes ont des comptes sur plusieurs plateformes : TikTok, Twitter, Instagram…
Quand ils publient des articles, ils essayent de faire comme sur les réseaux sociaux. Avant, quand le journal n’était que sur papier, toutes les informations étaient publiées en même temps. Aujourd’hui, comme on utilise beaucoup internet, les journalistes essayent de publier plusieurs articles dans la journée. Le journal l’Écho a actuellement 80 000 abonnés et vise les 100 000.
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